28 novembre 2007

J'ai visité hier la plate-forme Coliposte de Saint Laurent de Mure : IMPRESSIONNANT !

La Poste : plate-forme colis« nouvelle génération »à Saint Laurent de Mûre.

ColiPoste, Opérateur colis de La Poste, regroupe tous ses colis au départ de la région Sud-Est sur sa plate-forme de Saint Laurent de Mure.

J’ai eu le privilège de visiter cette plate-forme hier soir, en plein rush, et j’en suis ressorti I-M-P-R-E-S-S-I-O-N-N-E !

Quelques chiffres :
Cette plate-forme de plus de 66000 m2 (11 terrains de foot), est implantée au cœur de la zone industrielle de St Laurent de Mûre, dans l'agglomération Lyonnaise. Cet outil industriel, permet à ColiPoste d’assurer rapidité et fiabilité des envois de ses clients. Les équipements installés, intègrent de nouvelles technologies d'automatisation et d'ergonomie permettant un traitement de 200 à 250 000 colis chaque jour, 24h/24 et 6 jours sur 7 sur plus de 400 destinations.


La TPGD (Trieuse de Paquets à Grand Débit) est au cœur de ce système et allie rapidité et confort pour le personnel qui l'utilise. Pas de nuisances car pas de riverains. Les poids lourds qui desservent le site ne traversent ainsi aucune habitation. Située au Sud/Est de Lyon, la plate-forme colis de Saint Laurent de Mûre est stratégiquement située aux abords des grands axes autoroutiers.


Les innovations :
  • Un point d'entrée unique : Pour permettre une fluidité, tous les colis réceptionnés sont directement injectés sur le convoyeur de la TPGD

  • Un appareil de mesure automatique : Installé sous le tapis roulant, à proximité de l'agent, ce système pèse et mesure automatiquement le colis à son passage. Cette double mesure permet de retirer les colis d'un gabarit trop grand ou d'un poids excessif pour ne pas risquer d'endommager les autres colis.

  • La lecture automatique des adresses : La TPGD est équipée d'un système de caméra et de reconnaissance optique de caractères permettant une lecture automatique des adresses. Ce nouveau principe de lecture des codes à barre permet de diriger automatiquement un colis vers l'une des 454 destinations.

  • Le vidéo codage : Lorsque l'adresse du destinataire est illisible ou incomplète, la photo du colis et de l'étiquette concernée est automatiquement transmise sur les écrans de la salle de vidéo codage. Là, en quelques clics, les agents vont pouvoir déchiffrer le bloc adresse afin d'orienter le colis vers la destination appropriée

Au total, depuis leur injection sur la Trieuse de Paquets à Grand Débit, les colis auront effectué l'ensemble du parcours en à peine 6 minutes. Un record de rapidité qui va permettre à la Plate-forme de St Laurent de Mure de traiter près de 200 000 colis jour.


Merci à Franck et aux équipes de Coliposte qui ont bien voulu m’ouvrir les portes de cette plate-forme !

26 novembre 2007

Glossaire de la logistique


Un peu perdu avec le vocabulaire technique ?
Voici un glossaire des termes fréquemment utilisés en logisitque !

A

Affrètement : C'est une opération par laquelle un affréteur confie, à la demande d'un chargeur un lot à un affrété, sans groupage préalable.

Allotissement : Processus d'approvisionnement consistant pour un fournisseur à livrer en un seul lieu (entrepôt ou plate-forme) des produits regroupés en lots distincts, destinés à des lieux finaux différents. Ce mode d'approvisionnement peut s'effectuer à partir d'une commande unique dite "commande allotie" ou à partir de plusieurs commandes à livrer en même temps en un même lieu.

Allotissement des commandes : Dans la technique du cross-docking sous sa forme "commande allotie", les livraisons sont préparées par le fournisseur, magasin par magasin. Chaque livraison magasin est palettisée individuellement. L'ensemble des livraison sont effectuées sur une plate-forme d'éclatement où les palettes par magasin sont triées pour être redistribuées dans chaque magasin.

Alvéole : Espace d'un palettier compris entre deux échelles et deux lisses ou une lisse et le sol, ou une lisse et le plafond.

APO : (Advanced Planner & Optimizer) Chez SAP, pierre angulaire de la solution MySap SCM permettant l'anticipation et la synchronisation de tous les processus à travers la totalité du réseau logistique.

APS : (Advanced Provider Service) Progiciel décisionnel qui permet de simuler, optimiser la planification et de synchroniser les flux de la chaîne logistique en tenant compte simultanément d'un grand nombre de contraintes.

Avis d'approvisionnement : C'est un message qui précède l'acte physique de livraison. Il est transmis par le donneur d'ordre à l'attention du prestataire afin de l'informer du déclenchement d'un processus d'approvisionnement et des quantités à réceptionner.

B

Ballastage : Remplissage d'une cuve ou d'une partie du bateau en pompant de l'eau pour manœuvrer plus facilement (bateau à vide) ou pour passer sous des ouvrages d'art.

Bordereau de colisage : Il s'agit d'une édition issue du traitement de clôture des palettes ou du traitement "fin de chargement". Ce document doit accompagner le bon de livraison et recense la totalité des produits contenus sur un support. Bordereau de reconnaissance des approvisionnements : ce document est issu de la transmission d'un avis d'approvisionnement (indifféremment en flux tendu ou en flux stocké) dont il est le strict reflet. Il sert de support de contrôle à la réception des produits.

Buyside : Solutions d'approvisionnement sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de l'acheteur. Les fournisseurs peuvent par exemple présenter leurs offres dans l'Extranet du client.

C

Cabotage : Transport de fret réalisé entre deux ports d'un même pays par un bateau étranger (ne pas confondre avec cabotage maritime : transport de fret sur une très courte distance)

Chargeur : Entreprise détentrice initialement du fret, c'est-à-dire l'utilisateur de palettes ou caisses. Aussi appelé expéditeur ou commissionnaire, le chargeur conclut le contrat avec le transporteur.

Code à barres : Ensemble d'espaces et de barres rectangulaires parallèles, organisé selon des règles de codification propres à un certain système de symbolisation, destiné à représenter, dans un format machine des données significantes pour l'homme.

Conditionnement : enveloppe matérielle du produit qui le protège et le met en valeur. Des distinctions existent parfois entre le conditionnement, première enveloppe du produit en contact direct avec lui, et l'emballage secondaire ou de regroupement qui permet le stockage et le transport. En libre-service, le conditionnement est le premier " vendeur " du produit.

CPFR : (Collaborative Planning Forecasting and Replenishment) Application d'approvisionnement partagée, qui peut prendre plusieurs formes, mais qui consiste en une vision commune distributeur-industriel sur les prévisions de ventes et de livraison. Selon les accords entre les partenaires, il peut ensuite y avoir un échange de proposition de commande (CMI ou VMI). Cette méthode nécessite une forte collaboration des partenaires, quant aux prévisions, aux méthodes de réapprovisionnement mais également sur la gestion des promotions ou de l'introduction de nouveaux produits.

CFP : Capacity requirement Planning - Planification des besoins en capacitéFonction d’établissement, de mesure et d’ajustement des limites ou niveaux de capacité, en particulier la détermination de la quantité de ressources (main d’œuvre et machine), nécessaires pour les tâches de production. Les ordres lancés et planifiés du calcul de besoins sont les rentrées du CRP qui convertit ces ordres en heures de travail par poste de charge et par période.

Cross-docking : Transfert de marchandises entre véhicules en provenance des fournisseurs et véhicules de livraison aux surfaces commerciales de marchandises déjà alloties par le fournisseur.

Cycle de vie : succession théorique des étapes liées à l'évolution des ventes d'un produit dans le temps (lancement, croissance, maturité et déclin) comparables au cycle de vie de l'homme.

D

DLSD : Abréviation pour Date Limite de Sortie de Dépôt.

DLUO : Abréviation pour Date Limite d'Utilisation Optimale.

Donneur d'ordre : Tiers qui demande l'exécution d'une prestation logistique telle que : préparation de commandes, livraison, etc... Il est l'entité facturée par le prestataire.

DRP : Distribution Requirement Planning - Planification des Besoins de DistributionSystème permettant aux entreprises, ayant une activité de distribution, de fluidifier et optimiser leurs flux depuis la demande locale jusqu’aux approvisionnements en matières ou produits finis. Ces fluidifications et optimisations couvrent les différentes structures et niveaux de distribution, mais également les liens entre ces derniers.

E

EAN : Abréviation signifiant à l'origine "European Article Number". Maintenant, il s'agit du sigle pour le système d'identification et de codification géré par la "International Article Numbering Association ( EAN)".

Eclatement : Action de répartir des colis ou le contenu d'une palette reçue d'un fournisseur sur les palettes à destination des magasins. Cette définition s'applique uniquement qu'au flux tendu.

ECR : Efficient Consumer Response - Réponse efficace au ConsommateurEnsemble de vision stratégique, démarches organisationnelles et contractuelles et modules de systèmes d’information visant, à partir de la connaissance des besoins et des consommations clients, à optimiser les différents maillons de la chaîne logistique (systèmes d’offre ou " Supply side ") afin de rechercher l’apport de valeur ajoutée pour le client sur chacune des opérations.

EDI : Echanges électronique des données par des connexions point à point basées sur des formes, des messages et des données standard

Emballage (colisage) : Tout ce qui sert à emballer (papier, carton, caisse). En logistique et transport, ce qui permet de rendre le produit manutentionnable et transportable, par différence avec le conditionnement.

Expédition : Terme commun désignant un ou plusieurs colis en provenance d’un même expéditeur pour un même destinataire (regroupés sur un ou plusieurs documents).

E-procurement : Une chaîne d’approvisionnement est constitué de nombreuses entreprises et de nombreux clients : les fabricants, les entreprises de logistique, les expéditeurs, les réceptionnaires, et les détaillants travaillent tous ensemble à la coordination, de la prise de commande, de son traitement, de la réalisation de l’offre et son traitement.

ERP : Entreprise Resource Planning – Ensemble de processus et de systèmes pour supporter dans une organisation dans les activités d’affaires. Un ERP prend la forme d’un logiciel d’application multi-module qui aident une organisation à contrôler les processus d’affaires.

F

FCL : Full Container Load – Expédition de marchandises d’un chargeur unique en conteneur maritime.

FIFO : First In First Out – Principe selon lequel les marchandises qui ont été stockées en premier sont obligatoirement prélevées en premier.

Filo guidage : Technique qui permet de guider un chariot au moyen de fils noyés dans le sol.

Flux poussé : Les opérations nécessaires à l’exécution d’un flux sont faites les uns après les autres.

Flux tendu : Toutes les opération nécessaires à l’exécution d’un flux sont chaînées afin d’être exécutées les uns derrière les autres.

Flux tiré : Les opérations nécessaires à l’éxecution d’un flux sont exécutées en fonction d’un rétroplanning à partir de la date du besoin.

Flashage : Action de lecture du code à barres avec un pistolet laser, un portable ou une bague de flashage.

Fret : Ensemble des marchandises transportées par air, mer et route.

Fulfillment : Délégation de certaines opérations matérielles sur un prestataire externe. Les principaux domaines du fulfillment sont le marketing direct, la gestion des promotions et la logistique. Un site peut avoir recours au fulfillment pour la gestion, l'expédition et la facturation des commandes.

G

Gestion des emplacements : Souvent confondu avec la gestion des stocks, il ne donne aucune information comptable. A une référence donnée, il y a un ou plusieurs emplacements.

Gestion de parc : Ensemble des opérations d'entretien, de maintenance et d'organisation des flux qui permettent de disposer en temps voulu, à un endroit donné, des quantités nécessaires de palettes. La gestion de parc peut se faire pour son propre compte, dans le cadre d'une prestation de service spécifique ou bien d'un système locatif.

Gestion de magasin : La gestion de magasin concerne tout ce qui touche aux flux physiques des articles en magasin : adresses physiques de stockage, préparation de commandes, etc.

Gestion de la chaîne d’approvisionnement : Tentative de coordination des processus de production, logistique et marketing, généralement employé par les grandes entreprises. Les marchés Internet pourraient étendre la Gestion de la Chaîne d’Approvisionnement à l’ensemble des acteurs de la chaîne, quelle que soit leur taille. Effectivement ils utilisent un réseau central disponible pour l’intégration de l’information des acheteurs et vendeurs.

GPA : Gestion Partagée des Approvisionnements

Groupage : Regroupement de petits lots sur une plate-forme pour une destination unique. Il est le plus souvent utilisés pour la desserte de destinations internationales.

I

Incoterm : Terme de commerce international (généralement exprimé par un sigle) définissant les obligations respectives et le partage des responsabilités entre vendeurs et acheteurs.

Intégrateur : Fournisseur de solutions construites à partir de materiels et de logiciels, voire de briques à valeur ajoutée. L'intégrateur peut conduire le projet de son analyse à la formation des utilisateurs.

Inventaire : Opération qui permet de connaître exactement le nombre d'articles en magasin.

J

JIT : Just in Time - Consiste à une gestion très serrée des stocks.

K

Kitting : Opération de prélèvement de composants nécessaires à un lot de fabrication. Cette opération correspond au picking mais à usage interne.

L

Lecteur de CAB : Appareil permettant de saisir les données représentées sous forme de code à barres. Il est composé de 2 éléments : le périphérique d'entrée (analyseur ou scanner) qui envoie des signaux proportionnels au pouvoir réfléchissant de chaque élément du symbole au décodeur, et le décodeur qui les transforme en données compréhensibles par un ordinateur. Le décodeur est parfois lui même appelé lecteur.

Levée libre : Hauteur de levage qu'un équipement peut atteindre sans déplacer son ou ses mâts.

Ligne de commande : Elle indique la quantité demandée d'une référence. C'est l'unité administrative de la préparation.

LIFO : Last In First Out - Règle de gestion de stock.

Lissage : Action consistant pour le réceptionnaire à retrancher par avance le nombre de colis destinés à être livrés à un magasin, en cas de manquants à la réception de la marchandise.

Lisse : Poutrelle horizontale supportant les palettes dans un palettier.

Lot : Un lot complet recouvre une seule expédition émanant d'un seul expéditeur, à l'adresse d'un destinataire unique occupant la totalité d'une unité de charge.

M

Marquage : Représenté par un sigle, une référence, une couleur, il permet d'identifier le fabricant de l'emballage, le propriétaire et de préciser le type de palette.

MRP : Material Requirement Planning - Logiciel de gestion des besoins matières.

N

Numéro de colis (SSCC) : Identification unique d'une unité d'expédition utilisant une structure de codification standard à 18 chiffres.

O

Ordonnancement : Prévisions journalières.

P

PGI : Progiciel de gestion intégrée qui prend en compte toutes les fonctions internes de l'entreprise. Les ERP sont les plus connus.

Palette perdue : Palette de faible coût et souvent de piètre qualité, qui n'est destinée qu'à servir qu'une seule fois.

Palettisation : Action de charger des marchandises sur une palette. Généralement, terme employé pour définir l'emploi de palettes lors de manutentions.

PBC : Planification des besoins en capacité. Associée au JAT, cette méthode permet de prévoir la demande à l'aide de données informatisées et de réduire considérablement les stocks.

PCAO : Préparation de commandes assistée par ordinateur. Le linéaire de préparation est équipé d'un système d'affichage lumineux, indiquant les adresses de prélèvements et les quantités à prélever.

Picking : Opération de prélèvement des articles en stock pour constituer une commande.Plate-forme : Somme du système d'exploitation, de l'architecture matérielle et des logiciels dans un ordinateur.

Pousseur : Bateau agissant par poussée à l'arrière des barges, d'une puissance de 300 à 9000 cv et capable de pousser jusqu'à 4 barges de 1000 t.

R

Rack : Equipement de diverses natures et dimensions destinés à ordonnancer le rangement de supports de charge.

Reconditionnement : Ensemble des opérations visant à remettre sur le marché des palettes d'occasion en bon état. Le reconditionnement comprend la collecte, le tri, le nettoyage et la commercialisation, voire leur réparation si nécessaire, ou la valorisation éventuelle des palettes non réparables.

Reverse Logistic : Gestion du retour de produits dans le cadre d'un SAV.

S

SCE : Supply Chain Execution - Progiciels qui rationalisent la totalité du cycle de traitement des commandes ( de sa connaissance à la livraison) Ils regroupent 4 fonctions : la gestion de l'entreposage (WMS), la gestion des transports (TM), la gestion avancée des commandes (AOM) et la gestion d'atelier (MES).

SCEM : Supply Chain Event Management - Outil de gestion des évènements et anticipation des dysfonctionnements de la chaîne logistique grâce à des alertes logistiques. La principale caractéristique du SCEM est qu'au lieu de gérer plusieurs processus à l'intérieur d'une entreprise, il gère plusieurs entreprises maîtrisant un seul processus. Les 5 fonctions du SCEM : surveillance des évènements, notification des utilisateurs d’un éventuel problème dans la chaîne, simulation de l’impact futur des évènements courants dans l’entreprise, contrôle manuel ou automatisé des utilisateurs et mesure de l’effet produit.

SCP : Supply Chain Planning (Stratégique)

SSCC : Abréviation de Serial Shipping Container Code (Numéro de colis). Code international à 18 chiffres dont la structure a été définie par EAN International et permettant d'identifier chaque colis de façon unique. Symbolisé en EAN 128 sur le colis et transmis dans l'avis d'expédition, il permet d'assurer la traçabilité des produits.

Supply Chain : Ensemble des processus permettant de planifier, exécuter et gérer les flux physiques d'informations et financiers du fournisseur du fournisseur au client du client afin de satisfaire l'attente client et la stratégie de l'entreprise. Il comprend 4 grands processus : planification, approvisionnement, fabrication et livraison.

T

Taux d'immobilisation : Coût de stockage d'une unité stockée pendant une unité de temps.

Taux de qualité de service : Ratio du nombre de commandes livrées conformes au besoin exprimé par rapport au nombre total de commandes reçues sur une période donnée.

Taux de rotation : Rapport de la valeur moyenne de la demande à la valeur moyenne du stock par unité de temps.

Terminal Embarqué : Un terminal embarqué est un écran clavier ou même un micro-calculateur installé au poste de conduite d'un cariste et relié au calculateur de gestion du magasin.

TMS : Transport Management System - Logiciel de gestion de transport.

Traçabilité amont : La traçabilité amont désigne les procédures et outils mis en place pour pouvoir retrouver ce qui est advenu avant que cet acteur devienne responsable légalement ou physiquement des produits.

Traçabilité ascendante : La traçabilité ascendante est la capacité, en tout point de la chaîne d'approvisionnement à retrouver l'origine et les caractéristiques d'un produit à partir d'un ou plusieurs critères donnés. Elle sert notamment à trouver la cause d'un problème qualité.

Traçabilité aval : La traçabilité aval désigne les procédures et outils mis en place pour pouvoir retrouver ce qui est advenu après le transfert de propriété ou après le transfert physique des produits de l'acteur vers un tiers.

Traçabilité descendante : La traçabilité descendante est la capacité, en tout point de la chaîne d'approvisionnement, à retrouver la localisation de produits à partir d'un ou plusieurs critères donnés. Elle sert notamment en cas de rappel ou de retrait de produits.

Traçabilité interne : La traçabilité interne désigne la traçabilité mise en place tout au long de la transformation effectuée par l'acteur sur ses produits. Elle est indépendante des partenaires commerciaux.

Tracing : Il s'agit d'apporter la preuve de l'acheminement et de la livraison. La plupart du temps, cette preuve est la copie du document de livraison signé par le destinataire comportant son nom et l'heure de remise de l'envoi.

Tracking : En logistique, le tracking est un service proposé par certains transporteurs qui permet à l'internaute qui vient d'effectuer un achat nécessitant une livraison, de suvire"à la trace" le colis correspondant.

Transit : Dans le domaine du transport, une opération de transit consiste à faire traverser le territoire d'un ou de plusieurs pays par un véhicule sans y charger ou décharger des marchandises, ces territoires n'étant empruntés que pour permettre le passage entre le pays où a été chargé la marchandise et celui auquel elle est destinée. Dans le domaine douanier, le transit est l'opération qui consiste à transporter des marchandises qui, du fait de leur régime douanier, ne peuvent être mises à la circulation sans avoir été présenté à un poste de douane qui les dédouane.

Transtockeur : Equipement de manutention autorisant le déplacement de palettes dans les 3 directions : translation, levage et mise en palettier.

U

UL : Les Unités Logistiques d'un produit sont des regroupements standards des unités-consommateurs, c'est à dire les descriptions des formes que l'on peut donner à ce produit pour le stocker et le manipuler ( UC, colis, couches, palettes, etc...) Ces regroupements peuvent avoir une réalité physique, en tant qu'unités de manutention ou d'expédition.

ULS : Unité Logistique Stockée - C'est une matérialisation de l'UL et elle en contient une ou plusieurs. Faisant référence à une UL unique, une unité logistique stockée est un ensemble de marchandises homogènes.

UMS : Unité de manutention stockée. Elle occupe un emplacement de stockage et contient en général une seule ULS. Cependant, elle peut en contenir plusieurs, dans le cas où les palettes seraient incomplètes ou issues de la préparation. Les UMS sont des objets manipulés par des caristes.

Unité de consommation : Conditionnement élémentaire d'un article. Equivalent de l'unité de vente.Unité d'expédition : Unité de toute composition constituée pour le transport et/ou le stockage et devant être gérée tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

Unité de stockage : Conditionnement des articles dans l'entrepôt. Un même article peut se trouver sous plusieurs conditionnements : palettes, cartons, unités de consommation.

V

VMI : Vendor Managed Inventory - Pilotage des niveaux de stock par les consommations. Méthode de gestion des localisations et des niveaux de stock, basée sur les consommations réelles des produits en surface de vente, dont la gestion du flux, depuis les sites de production jusqu'à la mise en place dans les linéaires des magasins est pilotée par le fournisseur.

W

WMS : Warehouse Management System - Logiciel de gestion d'entreposage.

Z

Zonage : Mise en emplacement de colis ou unités de manutention réceptionnés.

Zone de répartition : Elle désigne le lieu dans lequel s'effectuent les opérations physiques de préparation, répartition, relevé de poids et correspond à un ensemble de groupes de même combinaison. Elle est codifiée par un caractère alphanumérique et contient un ensemble d'emplacements identifiés. L'affectation d'un emplacement à un groupe est automatique, fonction d'un critère de priorité.

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A vos contributions pour faire vivre ce glossaire non exhaustif !
J’attend vos commentaires, compléments d’information, termes manquants, etc.

21 novembre 2007

Rencontre de Directeurs Logistiques à Lyon en octobre dernier

En octobre dernier se déroulait la première édition de CLO Stratégies France destinée aux directeurs logistiques, organisée par l’éditeur Naseba, spécialiste en la matière.
Une réussite selon l’organisation, qui travaille d’ores et déjà à la seconde édition !
« Toute organisation est affectée par sa chaîne logistique. Identifier et améliorer le système logistique a une grande influence sur les résultats financiers de l’entreprise » nous dit Julien Arnaud, chargé de projet chez Naseba.

CLO Strategies France avait pour but de permettre aux Directeurs Logistique de rester à la pointe de leur secteur et d’acquérir les instruments indispensables à l’optimisation de leur rôle au sein de leur entreprise.
Les participants ont eu l’opportunité de rencontrer les prestataires de services de leur choix lors de rendez-vous en face à face et de prendre part à des sessions interactives. Le forum offrait également un agenda de conférences comprenant des tables rondes et des présentations individuelles.

J’y ai moi-même participé, avec une 50aine de mes confrères venant autant de grandes multinationales, que de PME ou du e-commerce (ou nous étions malheureusement peu représentés… Seuls FitnessBoutique & Matelsom avaient fait le déplacement !).
Parmi les participants, notons le groupe King-Jouet (nos voisins isérois !), Mecaplast, etc.

Des intervenants de qualité également en conférence. A noter M. Pacory,
Président de de l’Association Française des Ports Intérieurs, les PDG des groupes Hartmann ou encore Aliapur (spécialiste de la reverse logistique).

Ajoutez à cela des RDV en « speed dating » avec les meilleurs cabinets de consulting, les meilleurs fournisseurs d’ERP ou les spécialistes de l’immobilier logistique et vous obtenez une rencontre très intéressante, ou le maître mot était l’échange constructif, tant de manire formelle qu’informelle !

J’ai ainsi pu confronter mes idées et mes choix aux conseils avisés de cabinets comme 6-24 ou Ernst & Young et rencontré des homologues forts sympathiques !

Bravo Naseba & à l’année prochaine !
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Naseba en bref :
Créé en 2002, Naseba, éditeur de « business information », conçoit et commercialise des plates-formes B2B s'adressant aux décisionnaires internationaux. Déjà présent dans 26 grands secteurs d’activité, ce concept tend à agir comme un accélérateur de rencontres d’affaires. Il offre aux sponsors et participants un retour sur investissement maximal, tant en terme de temps que de budget. En seulement 4 ans, naseba s’est implanté dans 8 zones stratégiques : Monte-Carlo, Singapour, Dubaï, Bangalore, Londres, Prague, Shanghai et désormais au Cap.
http://www.naseba.com/

A lire aussi :
L’article « Rencontre de Directeurs Logistiques à huis CLO » dans le Journal de la Logistique (Novembre 2007).
En cherchant bien, vous me trouverez même en plein rdv « face à face » sur la photo ! ;-)

19 novembre 2007

La Redoute communique sur la qualité de la livraison !


Avez-vous vu la toute nouvelle campagne de e-marketing de La Redoute ?


Tout simplement « énorme » ! Fracasse & fils ou comment se passe la livraison lorsque ce service est mal organisé, mal suivi ou négligé !

Une campagne qui se joue de la (mauvaise ?) réputation de certains livreurs.

En tous les cas, fort sympathique à regarder, je vous conseille de parcourir les 3 vidéos, toutes aussi drôles les unes que les autres !



Bravo à La Redoute !

16 novembre 2007

Transport aérien : British Airways et l’environnement

British Airways & l’environnement : des contradictions sévères entre les effets d’annonce et les actes !




British Airways a lancé une grande campagne pour la préservation de l’environnement, et se dit pionnier en la matière.
« Nous nous préoccupons de notre monde et des personnes avec qui nous le partageons. C'est pourquoi il nous semble essentiel d'encourager notre industrie à chercher des moyens de minimiser les effets des voyages aériens sur l'environnement » peut-on lire sur leur site web.
Toutefois, notons deux exemples concrêts qui illustrent les contradicions entre paroles et actes !

En juin dernier
, l’association Greenpeace a organisé ne manifestation inédite dans les aéroports anglais.
Des bénévoles de Greenpeace, habillés en steward et hôtesses, ont offert des tickets de train aux passagers de British Airways s’apprêtant à embarquer pour des vols nationaux. Cette action a été organisée pour souligner que prendre l’avion a dix fois plus d’impact sur le climat que de prendre le train. Le secteur aérien est la source d’émission ayant la croissance la plus rapide au sein du Royaume Uni.
Selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation pourraient quadrupler de 1990 à 2050 ce qui risquerait d’annuler les réductions d’émissions réalisées dans les autres secteurs.
La principale cause de cette augmentation d'émission en Grande Bretagne est la prolifération de vols à courte distance (vols intérieurs). A titre d'exemple, une trentaine de vol relient chaque jour Londres à Manchester.

Dernier exemple en date, repris hier soir au JT de 20H de TF1 : les vols « fantômes » !
En manque d’hotesses et de stewart (indispensables en nombre suffisants pour embarquer des passagers), British Airways fait voler ses avions entre l’Angleterre et les USA VIDES !!! Pas un seul passager à bord ! Pourquoi ? Uniquement pour ne pas perdre ses créneaux sur les aéroports anglais, notemment Londres Heathrow.


Pour rappel, sur un tel vol, un avion consomme environ 12,5 tonnes de carburant par heure de vol (pour un Airbus / 15% de plus pour un Boeing !) et 2,4 tonnes de CO2 (pour un vol trans-atlantique), ce qui est énorme! D’autant que, en plus du CO2, il faut prendre en compte le fait que les avions émettent de la vapeur d’eau dans la haute atmosphère, qui ajoute à l’effet de serre.



Alors British Airways ? Ecolos ? Ou des as du marketing “vert” tendance et vendeur ? A vous de juger !

15 novembre 2007

La logistique : une filière d’avenir ?
Comment rester en veille et repérable tout en étant en poste ?

La filière logistique, qui regroupe tous les métiers du transport, de la logistique, ou même du tourisme, a de beaux jours devant elle.
D’après le rapport "Quels métiers en 2015?" que vous pourrez découvrir en détail sur le site http://www.strategie.gouv.fr/ :
"Le nombre de postes à pourvoir devrait être important dans l’ensemble des familles professionnelles du domaine : des ouvriers de la manutention aux cadres. Les métiers du transport et de la logistique devraient continuer à progresser avec le développement des échanges et du commerce. Les profils de recrutement et les perspectives de carrières sont suffisamment ouverts dans les grandes entreprises des transports pour limiter les risques de tensions sur l’offre de travail. Des difficultés pourraient apparaître pour le recrutement des transporteurs routiers, car les compétences requises sont importantes et pas toujours formalisées et valorisées. De plus, les conditions de travail peuvent être très difficiles."


S’agissant des cadres, le marché est ouvert. La fonction de Directeur Logistique, en plein ‘boom’ et de mieux en mieux comprise par les DG, est en pleine mutation, et nombre de PME créent des services logistiques à part entière, ce qui n’était pas le cas ces dernières années.
La question qui se pose est donc : comment rester « recrutable » tout en étant en poste ?

L’alchimie est complexe !
- Déposer son CV en ligne sur les sites d’annonce ?
- Attendre de se faire chasser ? Oui, mais combien de temps, et par qui ?

Les dernières techniques de recrutement (ou de sourcing des recruteurs) en vogue : les blogs et les réseaux sociaux.


Encore méconnus dans la filière logistique (hors e-commerce) les blogs sont aujourd’hui un moyen incontournable de se faire connaître ou de se différencier de ses concurrents dans le milieu du marketing par ex.

Toutefois, je pense que cela reste un élément qui démarque et ne peut nuire à son auteur.
Selon François Goube (blogueur et responsable marketing) interrogé par Courier Cadres (Octobre 2007) « S’il est bien fait, il suscite réactions et commentaires d’autres professionnels, et crée rapidement une communauté réactive, solidaire et qualifiée. Et pour le recruteur, le blog offre une vitrine de votre savoir-faire autrement plus significative que votre CV ».



Plus connu et de plus en plus utilisé : les réseaux de networking ou réseaux sociaux.

« Les amis de mes amis sont mes amis ! »


Viadeo, Linkedin ou Xing pour ne citer que les plus utilisés.


Comme le souligne Courier Cadre dans son numéro de Mai 2007 « Plus de 200 recruteurs disposent d’un compte sur Viadeo pour pister des candidats potentiels, sans compter tous ceux qui chassent sans permis ».
Comme le dit Christophe Burgaud (responsable du recrutement des cadres chez Neumann International) : « On y trouve des cadres en poste, qui ne s’inscrivent pas dans les Cvthèques. Et sur les hubs spécialisés, on peut approcher intelligemment des experts pointus ».


C’est ainsi que j’ai décidé de créer, il y a quelques mois maintenant, mon profil sur Viadeo, que j’étoffe jour après jour mon réseau, que j’échange sur différentes thématiques et que je suis inscrit sur les différents hubs susceptibles de m’intéresser.


Je teste depuis quelques jours seulement Linkedin mais suis plus réservé, son utilisation étant moins ergonomique ou intuitive que Viadeo.


Et vous ? Utilisez-vous les réseaux sociaux ? Comment vous faites-vous connaître ?

12 novembre 2007

Noël 2007 : c’est parti !
Mobilisation générale pour des livraisons sans faille

À un mois et demi du 25 décembre, les analystes ont publié leurs premières prévisions pour l'e-commerce européen.

Selon Forrester Research, le chiffre d'affaire total du secteur devrait atteindre 51 milliards d'euros, sur la période allant du 1er octobre au 25 décembre.
Le Royaume-Uni resterait le plus gros marché, avec des internautes dépensant en ligne 20 milliards d'euros, pour un panier moyen de 700 euros. Suivent l'Allemagne, avec 12 milliards d'euros et la France avec 6,5 milliards d'euros.
De quoi confirmer que cette période est cruciale pour les e-commerçants : environ 39 % de la totalité des achats en ligne sur un an sont réalisés au cours des deux derniers mois de l'année. Plus de la moitié (58 %) des internautes européens feront un achat en ligne cette année, précise Forrester.

Pour beaucoup de cybermarchands, les fêtes de fin d'année sont synonymes de pic d'activité : la logistique doit absolument suivre pour éviter les drames au pied du sapin le matin du 25 décembre. Noël est chaque fois un pari logistique et humain.

Nous savons tous que les points clés à Noël se situent au niveau :

- De l'offre produit : il faut avoir les bons produits, en stock (c'est mieux :)), et au meilleur prix.
- Des services de livraison : il faut garantir au client qu'il sera livré à temps, avant le 25 décembre. Il faut également si possible que ces services soient innovants (livraison express, le samedi, à l’étage, etc.)
- De la visibilité sur Internet. Sans visibilité, pas de trafic et pas de commandes ! Ce qui nécessite qu’au delà du service logistique, le service marketing soit aussi sur le pont !

Tous ces éléments là ne se préparent pas à la dernière minute. C'est un travail de longue haleine qui débute 8 à 12 mois à l’avance.

Pour ma part, je prépare mon plan d'action pour Noël depuis le mois de mai.

Je vais détailler 2 facteurs clés de la réussite d’une bonne période de Noël dans le e-commerce :

- l’organisation logistique
- la mobilisation humaine



1- L’organisation logistique :

Nous nous sommes préparés longtemps à l'avance. Nous avons anticipé la charge avec La Poste et nos différents transporteurs pour qu'ils puissent augmenter leurs capacités de 50 à 70 %.
Nous focusons sur un seul obectif : la satisfaction client !

Afin de s'éviter toute mauvaise surprise, nous adaptons parfois notre mode de distribution. Pour le prix d'un Colissimo de La Poste, ou gratuitement, selon les commandes, nous choisissons d’expédier en express. Cela garantit une livraison en 24 heures et évite ainsi toute la gestion des suivis, litiges, etc.

Des stocks constitués très tôt

Dès l'automne, nous avons constitué nos stocks. Nous avons pris de la surface supplémentaire. Et sommes partis à la chasse aux fournisseurs sur les produits les plus demandés, comme la PowerPlate ou les meilleurs tapis de course du marché, habituellement en rupture fin novembre.

Et la grève ?

Seul bémol envisageable sur la périoide à venir : le risque de grève.
En cette fin d’année, les conflits sociaux sont la « bête noire » des e-commerçants. Nous mixons notre transport entre prestataires publics / privés et intégrateurs / PME. Espérons qu’ils ne se mobilisent pas tous contre la hausse du Gasoil ou la fin des régimes spéciaux simultanément.
A suivre…


2- La mobilisation humaine

Au sein de mon service transports-logistique, en cette période de Noël, et en tant que manager, je me dois de montrer l'exemple et insuffler un élan positif, enthousiaste à mon équipe.
Je réduis les réunions et je préfère les meetings informels en fonction de l'évolution de l'activité. Tout le monde est mobilisé sur l'opérationnel. Le plan transport, les approvisionnements, la chaine logistique : tout a été optimisé en amont.

Du 1er novembre au 22 décembre, c'est toute l'équipe logistique qui est "sur le pont" pour que rien ne vienne gâcher la fête de Noël !

Un dernier mot enfin sur un élément clé dans cette période de forte activité : la circulation de l’information.
Comme le souligne Guillaume CLAVEL, Directeur Général délégué de MISTERGOODDEAL, lors de la 4ème convention e-commerce en septembre dernier, une des clefs de succès réside dans l'implication des équipes et la bonne circulation de l'information entre les services (relayée par les managers).

Comme dans toutes les entreprises, mais encore plus dans le e-commerce, l'information doit être extrêmement fluide. Exemple : un produit tombe en rupture : il faut que le plus vite possible le service client en soit averti (date de retour, produit de remplacement à proposer en substitut...) afin de ne pas pénaliser l'activité, et surtout ne pas laisser un jugement négatif s’installer chez le client.

De même, dans le e-commerce et je le constate au quotidien, la chaîne que forme les équipes est très fragile. Si un maillon est défaillant, c'est toute l'entreprise qui perd en efficacité.
Chaque personne est importante. Tout le monde doit se sentir mobilisé. Si les équipes sont mobilisées vers un seul objectif, la satisfaction du client, alors tout est possible !

Par avance, je vous souhaite à tous un excellent Noël !

8 novembre 2007

Comment optimiser sa logistique ? (suite)

Pour rebondir sur l'article publié hier : E-commerce : comment optimiser sa logistique ? , extrait du Journal du Net, je vais vous faire partager mon point de vue sur l'optimisation de la logistique.

En effet, j'ai du, dans le cadre de mes fonctions, mener une étude sur le choix de tout externaliser, tout internaliser, ou faire un peu des deux.
La situation initiale :
  • 1 dépôt en propre trop petit
  • 1 dépôt en sous-traitance évolutif.

Objectif : ne plus être limité par la surface de notre dépôt en propre.


Solutions envisagées :
  • tout chez notre prestataire ?
  • tout chez nous dans un nouveau dépôt adapté ?
  • on ne change rien chez le prestataire et on prend plus grand pour nous !


D'après l'article du JDN, et selon Denis Gachon, "quelle que soit la taille d'un e-commerçant ou la nature de ses activités, il est toujours préférable d'externaliser sa logistique".






J'ai donc mené une étude la plus complète possible avant de tirer une conclusion, sans aucun a-priori.





J'ai décidé d'analyser :

- les coûts purement logistiques (batiments / personnels / engins / packagings / etc pour le propre - frais facturés par le prestataire pour le sous-traité)
- le surcoût engendré par les livraisons "multi-entrepôt" par rapport à la consolidation qu'entrainerait la solution d'un seul entrepôt
- l'impact du changement de région sur nos coûts de transport par rapport à nos flux (nos 2 dépôts sont dans 2 départements différents).




Je vous passerai les détails de la méthodologie, des coûts, des conclusions par poste analysé(confidentialité oblige...), mais mes conclusions sont loin d'être aussi "radicales" que ce que préconise M. Gachon...



Ndlr : si comme moi vous ne disposez pas dans votre PME d'un ERP et gérez tout 'avec les moyens du bord' (entendez votre propre SI !)... Armez-vous de patience, et assurez-vous de maîtriser un minimum excel, access et les BDD ! Sinon, oubliez et sous-traitez, vous gagnerez du temps et beaucoup d'énergie !


Le prix, dans ma situation, ne justifie aucune des solutions, notamment ne justifie pas de tout externaliser.

Sans compter l'aspect social (4 employés actuellement dans notre dépôt auraient été menacés...).


L'analyse chiffrée dans mon cas n'était pas décisive. Une analyse fonctionnelle des avantages / inconvénients de chaque solution, purement pratique, a donc été nécessaire.



Ma conclusion : poursuivre dans les 2 voies en diminuant la part de sous traitance tout en la conservant (bien pratique pour la gestion des produits lourds, volumineux, à faible rotation, etc !).


J'ai échangé avec de grands cabinets de consultants spécialisés sur mon étude et leurs conclusions sont aussi différentes de la préconisation de Denis Gachon :

Morceaux choisis des discussions :
  • "il ne faut pas mettre tous vos oeufs dans le même panier !! surtout pour une PME comme la votre avec une forte dépendance 'logistique' dans la satisfaction client".
  • "l'acquisition est préférable à la location dans le contexte actuel".
  • "tout basculer en sous-traitance vous rendrait trop dépendant de votre prestataire"
  • "tout sous-traiter ne vous laisserait aucune solution de repli rapide en cas de hausse des tarifs (à envisager avec les coûts de structure en perpétuelle hausse...)"
  • "gardez en interne le 'easy to store' et laissez gérer le reste à un prestataire"
etc...



En conclusion, j'ai pour ma part choisi la prudence en conservant un entrepôt en propre (avec le double de surface pour absorber les changements à venir et la croissance), tout en conservant notre entrepôt chez un prestataire.


Déménagement prévu début Mars...



Et vous, e-commerçants, comment gérez-vous votre logistique ?

7 novembre 2007

E-commerce : comment optimiser sa logistique ?

Article lu dans les archives du journal du net.


Malgré le développement de l'expertise des cybermarchands, la logistique reste l'un des points noirs du commerce électronique.
Cinq conseils pour parvenir à optimiser cette dernière étape de la chaîne de valeur.


Respect des délais de livraison, suivi des colis, information en temps réel de la clientèle, gestion des retours sont autant d'éléments cruciaux pour assurer un service logistique performant en matière d'e-commerce.
Non seulement pour des raisons de rentabilité, mais aussi pour des questions de qualité de service, et au final, de satisfaction et de fidélisation de sa clientèle.
Toutefois, l'articulation entre flux d'information et flux matériels n'est pas toujours facile à trouver, surtout pour de petites structures qui démarrent une activité de commerce électronique. Pourtant cet équilibre peut être atteint.
Cinq conseils clés par Denis Gachon, fondateur de Micrologis, société de conseils en e-logistique.


1 : Externaliser ou internaliser ?
Quelle que soit leur taille, les e-commerçants sont fréquemment placés devant ce dilemme.
Que vaut-il mieux faire ? Internaliser sa logistique et contrôler toute la chaîne de préparation de commande, ou bien, externaliser ?
Y a-t-il des seuils au delà desquels, confier sa logistique à un prestataire exterieur devient indispensable ?
Pour Denis Gachon, quelle que soit la taille d'un e-commerçant ou la nature de ses activités, il est toujours préférable d'externaliser sa logistique.
"Réceptionner les marchandises, les reconditionner, préparer les commandes pour enfin les confier à un transporteur est un véritable métier qui ne s'improvise pas. Toutes ces tâches sont extrêmement lourdes à gérer en interne. C'est pourquoi, il vaut mieux externaliser sa logistique. Même pour de petits volumes. Certes, il est plus difficile de trouver des logisticiens pour traiter cent commandes par jour, mais ce n'est pas impossible. De même, garder en interne la préparation des commandes de petite taille n'est pas forcément judicieux, car cette organisation implique de doubler les frais de transport. Aujourd'hui, seul le traitement des produits frais peut conduire à doubler sa chaîne logistique."

2- Quel prestataire choisir ?
Tout l'enjeu consiste alors à savoir bien choisir son prestataire.
Plusieurs critères peuvent rentrer en ligne de compte tels que sa capacité de stockage, le fait qu'il traite ou non telle catégorie de produits, etc...
Mais, pour Denis Gachon, deux critères sont vraiment prépondérants.
Le premier d'entre eux est la capacité du logisticien à traiter des petits produits, dont la taille, la couleur et le poids varient. "Plusieurs spécialistes peuvent convenir, commente-t-il. Ce peut être aussi bien des prestataires qui travaillent pour le secteur textile, que ceux qui traitent des pièces détachées, ou s'occupent de l'approvisionnement de petits magasins ou des livraisons de la VPC traditionnelles."
Par ailleurs, il n'est pas nécessaire de démultiplier le nombre de prestataires en fonction de la nature des produits traités.
"Le gros électroménager par exemple peut également être pris en charge par le logisticien qui s'occupe parallèlement de traiter vos commandes de produits high tech, explique Denis Gachon. Car dans les deux cas, ce n'est pas de la logistique de masse. Le prestataire travaille pour une multitude de clients finaux." Enfin, le deuxième critère déterminant à prendre en compte dans le choix d'un prestataire logistique est sa capacité à s'interfacer avec le système d'information du e-commerçant. L'objectif étant que tous les mouvements et flux enregistrés quotidiennement par le logisticien remontent effectivement dans le système d'information du e-marchand afin que les internautes aient une vision claire de l'état des stocks et de leur commande.


3- Le mode de facturation : coûts variables ou coût fixes ?
L'activité d'un e-commerçant pouvant être très variable d'un mois sur l'autre, surtout au début, il est préférable de négocier avec le logisticien une facturation au coût variable, c'est-à-dire au nombre de colis préparés. Le corollaire de ce type de facturation étant d'opter pour une organisation en flux tendu avec au maximum, 10 à 15 jours de stock sur les produits les plus demandés.
Ce type d'organisation ne vaut toutefois pas pour tous les produits, en particulier pour ceux qui sont très volumineux et qui demandent beaucoup d'espace de stockage.


4- Attention au transport !
Jusqu'à présent, la Poste assurant 95 % des flux de transport, le rôle des logisticiens en matière d'e-commerce s'arrêtait à la préparation des commandes et à leur transfert aux transporteurs. Toutefois, cette répartition des rôles évolue progressivement en raison du développement du commerce électronique, y compris pour des articles beaucoup plus encombrants comme les meubles. De ce fait, les logisticiens sont de plus en plus souvent amenés à proposer une solution de transport pour permettre l'acheminement d'articles plus encombrants dans toute la France. Aujourd'hui, trois principaux acteurs sont capables d'effectuer ce type de prestation : le groupe Agedis, qui est une filiale du groupe Girard, Euromatic (groupe Géodis) et SLS. Cette prestation devra inclure impérativement la prise de rendez-vous avec le client final et le suivi de la livraison. Parallèlement, il est préférable de proposer sur son site, en plus des services de la Poste, plusieurs offres de transport alternatives, telle que celles proposées par les expressistes DHL, UPS, TNT, ou encore Chronopost.
Un panel qui peut être complété par une solution de livraison en points relais, telles que celle offerte par Kiala.


5- Pensez au SAV
Souvent négligée par beaucoup de e-commerçants, la gestion des retours peut pourtant coûter beaucoup d'argent. Contrairement à la préparation des commandes et la livraison, celle-ci est difficile à externaliser. Seuls les flux physiques peuvent l'être. La gestion commerciale quant à elle, doit impérativement être gérée en interne et être anticipée. Ce qui signifie, mettre en place une équipe dédiée et prévoir, pour chaque produit, les procédures de retour afin de perdre le moins de temps possible.


Source : Le journal du Net


Cette question de l'internalisation ou de l'externalisation, la plupart des acteurs majeurs du e-commerce se la sont posés !
J'ai moi même travaillé sur la question sur le dernier trimestre, et ne serai pas aussi radical que M. Denis Gachon qui préconise le tout-externalisé.
Je travaille pour ma part une partie de mes produits en interne et une autre partie en sous traitance en fonction des typologies de produit (poids / taille / type / rotations).

Cet article repris du Journal du Net en amènera d'autres très prochainement, notamment :
- mon point de vue sur la question de l'externalisation suite à mon étude récemment menée pour FitnessBoutique.
- gestion de la reverse logistique
- quels sont les services 'transport' proposés par FitnessBoutique à ses clients, pourquoi, par qui ?
- etc.

Et vous ? Pour une internalisation complète ? Pour le tout-externe ? Mitigé ? Hésitant ?
N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

6 novembre 2007

Le Supply Chain Manager: à la fois chef d’orchestre et golfeur !



Pourquoi un chef d’orchestre?
Celui-ci rassemble les meilleurs musiciens (les acteurs de la chaîne logistique – fournisseurs, acheteurs, approvisionneurs, production, distribution, transport, reverse, et bien sûr clients…) et les meilleurs instruments (ERP, APS, WMS, TMS, MRP,…) pour vous interpréter la plus belle musique, celle qui va émouvoir le client final.


Le chef d’orchestre recherche l’harmonie au sein de son groupe comme le SCM recherche l’harmonie de la chaîne logistique globale pour la satisfaction de la demande.



Pourquoi un golfeur ?
Le golfeur doit transporter une balle (le produit) vers une destination finale (le 18ème trou) tout en optimisant le nombre de coups (le coût total) en faisant le choix judicieux des clubs (moyens de transport adaptés) et en tenant compte du parcours et de ses obstacles (grèves, intempéries, problèmes techniques, S.I. défaillants, …).
Comme le golfeur, le SCM doit respecter le par et surtout chercher à faire toujours mieux.



Dans les deux cas, les qualités du SCM « chef d’orchestre » ou « golfeur » sont pour moi les mêmes. Choisir les meilleurs collaborateurs, les meilleurs instruments ou moyens, tenir compte des contraintes de son environnement, continuer à se perfectionner, se mouvoir dans une dimension virtuelle qui s’étend à la planète entière.


Sa musique ou sa balle doit pouvoir atteindre l’autre bout de la terre.


Le chef d’orchestre et le golfeur ne sont d’ailleurs pas seuls dans cette tâche. Une équipe les entoure.
Cette équipe, dont les acteurs composent la chaîne logistique, participe activement à l’optimisation de la Supply Chain, et regroupe en son sein des métiers très différents et complémentaires. ProduireAcheterApprovisionnerStocker et DistribuerPiloterPrévoir et Planifier.


Et nous ne parlerons pas cette fois des outils (les clubs ou les instruments de musique - dixit les S.I.) pour lesquels il y a de nombreux artisans dont certains sont de véritables joailliers qui composeront pour vous votre S.I spécifique...




Source Blogistic

5 novembre 2007

Fedex a dégotté un nouveau client de choix !

Comme quoi tout arrive !
UPS fait appel à son principal concurrent Fedex lorsque sa capacité à transporter atteint ses limites.


Un bon exemple de logistique collaborative ?

UPS se porte bien…


D’après un communiqué de l’agence Reuters, United Parcel Service (UPS), numéro un mondial de la messagerie express, a publié récemment un bénéfice trimestriel en hausse à la faveur de son expansion à l'international, de la croissance de ses activités de logistique et de fret, et d'une modeste progression sur le marché américain en dépit d'un contexte économique apathique.


* RESULTAT.

Le bénéfice net du troisième trimestre ressort à 1,08 milliard, ou 1,02 dollar par action, contre 1,04 milliard ou 96 cents un an plus tôt.
Hors éléments exceptionnels constitués d'une charge de restructuration de 46 millions de dollars et de frais liés à l'implantation d'une chaîne logistique en France, le bénéfice par action s'inscrit à 1,05 dollar.
Les analystes attendaient en moyenne un BPA trimestriel de 1,02 dollar, selon Reuters Estimates.


* CHIFFRE D'AFFAIRES.

Le groupe d'Atlanta a publié un chiffre d'affaires en hausse à 12,21 milliards de dollars, contre 11,66 milliards au troisième trimestre 2006. Les analystes attendaient cependant davantage et tablaient en moyenne sur 12,24 milliards.


* PREVISIONS.

UPS a dit s'attendre désormais sur l'exercice à un bénéfice par action situé entre 4,13 et 4,19 dollars. Les analystes avaient prévu un BPA de 4,15 dollars pour l'année.


* COMMENTAIRES.

"UPS, confronté à un ralentissement de l'économie américaine, a réalisé une solide performance", a déclaré son directeur général Mike Eskew, dans le communiqué de résultat.


* CONTEXTE.

Comme son principal concurrent FedEx, UPS est considéré comme un baromètre de la santé de l'économie américaine, les volumes acheminés par les deux groupes de messagerie variant en fonction de l'accélération ou du ralentissement de la croissance. Pour cette raison, les résultats d'UPS étaient attendus avec impatience par de nombreux analystes.


* BOURSE.

L'action UPS gagne 67 cents à 75,76 dollars en avant-Bourse, contre un cours de clôture de 75,09 dollars lundi soir sur le Nyse.



Comme UPS livre bon nombre des clients FitnessBoutique, je peux dire que oui, à notre niveau, nous avons mis une pierre à l’édifice, et contribué à la bonne santé du numéro 1 mondial. Dans cette période de renégociation annuelle des contrats, gageons que nos tarifs n’évoluent pas autant que leurs bénéfices !


Source : Reuters

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